Le planning de mon jeudi m’a contraint à passer la journée à l’Indie Arena et s’il fut un temps où ce lieu étrange rempli de jeux peu connus faisait office d’oasis, à l’écart des triples A et shooters mettant en scène plus de particules que de mécaniques, cette année la donne a fini par changer. L’Indie Game Arena est devenue cet ilot générique au possible où tous les jeux se ressemblent, où les couleurs flashy sont plus nombreuses que le spectre normal et où chaque jeu met en avant un animal rose, un titre repris trois fois se terminant par un point d’exclamation et qui s’oublie immédiatement sorti de la halle 10. Heureusement, parfois, il reste une perle perdue dans cet océan de gémellité.
Commençons par le seul titre qui m’a paru fun mais dont le principe n’est pas bien original puisqu’il pompe à peu de chose près le concept de Papers Please. Elevator Down, du studio grec eNVy Softworks, applique la formule à la lettre dans un contexte divin : après certains problèmes au niveau du management, nous voilà propulsés en charge de l’acceptation des nouveaux arrivants (comprenez les morts). Il va falloir préalablement vérifier leurs cartes d’identité et consulter le livre d’instructions avant de les envoyer au Paradis ou en Enfer. Attention, en cas d’erreur administrative, on reçoit un ticket, à savoir un blâme. Au bout de six tickets, c’est le game over. Pour corser les choses, les individus se présentant à notre bureau peuvent être des elfes, des humains, des nains, mais aussi des vampires, des tieflings, ou des loups-garous et selon les instructions de base, certaines races doivent impérativement être envoyées au paradis ou aux enfers.
En plus des vérifications usuelles ou d’aspect comme les religions des candidats, il faudra parfois s’attendre à voir les morts négocier leur future destination, certains préférant aller en enfer pour rejoindre quelqu’un alors qu’il ne doive pas y aller, d’autres cherchant à tout prix à éviter ce lieu infâme. Le tout sera, selon les développeuses présentes lors de cette démo, enrobé de possibles romances et de choix drastiques à effectuer, tout en devant s’occuper de sa propre vie. Elevator Down s’annonce super par son design, sa musique et sa proposition. J’attends néanmoins d’en voir plus puisque le build sur lequel j’ai joué n’a que deux mois. Autant vous dire qu’on est loin d’une sortie immédiatement. Il va falloir patienter avant de voir descendre sur nos terres ce petit coup de coeur (sur PC).
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