Gamescom 2023 : Ravenswatch

Vous connaissez les rogue lite ? Okay bien. Vous connaissez Diablo ? Okay encore mieux. Vous connaissez le chaînon manquant entre les deux ? Non ? Moi non plus mais j’ai été voir Ravenswatch et à première vue, on pourrait croire que c’est ça. Alors, est-ce autre chose ou juste une tentative de s’accaparer le créneau entre ces deux mondes ?

 

 

Bah.. un peu des deux, je ne vais pas vous mentir. Ayant réalisé une bonne trentaine de minutes sur ce titre développé par Passtech Games, je n’ai pas passé un mauvais moment même si j’ai encore des doutes sur la viabilité de ce titre sur le long terme. Ravenswatch, c’est quoi du coup ? Eh bien l’idée consiste à choisir un héros ou une héroïne parmi une sélection inspirée des contes et légendes et d’aller littéralement se fritter avec des ennemis sur une carte pendant exactement 18 minutes avant d’affronter le boss.

Un concept original puisqu’on est amené à grinder un maximum de niveaux dans un temps imparti, à découvrir des objectifs bonus et à gagner de l’expérience en éliminant des hordes d’ennemis le tout sans trop mourir (maximum de six morts en mode normal avant l’échec du run). Une fois ces minutes passées, on est automatiquement téléporté auprès du boss qu’on devra donc affronter coûte que coûte. En termes de difficulté, on est donc rapidement mis à mal.

 

 

Après un premier run en incarnant Le Petit Chaperon Rouge qui change d’aspect et d’habilités selon le cycle jour/nuit en se transformant en louve garou, j’ai choisi de me familiariser avec la Reine des Neiges et ses sorts de glaces à distance et sa capacité à exploser les ennemis gelés. Disons que le feeling était bon mais que la boucle de gameplay s’épuise relativement rapidement.

Quelques activités secondaires viennent agrémenter le tout mais on reste loin d’un jeu qu’on peut simplement laisser de côté quelques instants pour la simple et bonne raison que le temps, c’est du grind et que sans expérience, on va se faire défoncer par le boss final. La boucle de gameplay du coup reste malheureusement assez classique et peu innovante : on tape, on esquive, on tape, on dash, on lance un combo, on esquive et rebelote. D’autant que l’esquive et le dash ont des cooldown légèrement trop élevés pour les utiliser constamment. Mais le feeling reste intéressant et c’est pourquoi Ravenswatch pourrait devenir un de ces titres pas trop ambitieux mais solide qui arrive à se positionner auprès d’amateurs et amatrices d’un genre qui a le cul entre deux chaises.

À noter que Ravenswatch est jouable en coopération jusqu’à quatre joueurs et que cette option m’a paru plutôt bienvenue. De quoi possiblement et définitivement susciter mon intérêt. Encore en early access, des mises-à-jours importantes arrivent d’ici peu si l’on en croit nos oreilles attentives. Aucune fenêtre de sortie n’a été évoquée mais on présuppose que Ravenswatch devrait s’offrir un encart publicitaire sur toutes les plateformes d’ici fin 2024.

Retrouvez tous nos articles concernant l’édition 2023 de la Gamescom dans notre sommaire!

Author: Meteora2060

En attendant la décision de l'autorité de la concurrence britannique au sujet du rachat de Critical Hit par Semper Ludo, Meteora nous prête sa plume.

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