Gamescom 2023: Payday 3

Que se passe-t-il quand on enferme quatre joueurs qui parlent des langues différentes dans une salle pour jouer à un jeu dans lequel la communication est essentielle? Surtout quand les micros des casques ne fonctionnent pas, qu’il y a un immense bruit ambiant, que personne ne connait les mécaniques du jeu et que le membre de l’équipe de développement censé nous guider swipe sur Tinder?

Ben, ça donne un sacré fourbi. L’extrême opposé de ce que devrait être Payday 3. Dans la continuité directe des deux premiers, il s’agit toujours d’effectuer un casse en collaborant avec trois autres braqueurs. La petite présentation Power Point qui a précédé notre session précisait bien que tout devait se faire comme dans Ocean’s Eleven et/ou dans Heat. On peut opter pour la méthode subtile, entrer, récupérer le butin, ressortir et s’échapper sans tirer un coup de feu. Ou alors sortir les gros flingues dès le début et défoncer tout se qui se dressera entre nous et l’objectif. Pour nous, tout ne s’est pas déroulé comme prévu.

 

Payday 99 boxes

 

Dans ce Payday 3, la formule reste identique: en FPS, quatre joueurs, quatre rôles distincts, avec des spécialités à déverrouiller et à attribuer de manière complémentaire. Nous testions l’une des nouvelles cartes, pas encore disponible dans la beta fermée, du nom de 99 boxes. Le but étant de récupérer de la marchandise dans des containers au port, mais il faut d’abord identifier la zone de stockage en fouillant dans le bureau de l’administration. En plus de Meteora qui m’accompagnait, il y avait un journaliste allemand qui s’est présenté comme connaissant bien la licence et un Tchèque qui a commencé à demander s’il était possible de changer la langue du jeu. Tout va bien se passer.

 

Payday 3 tyrolienne

 

À peine la mission lancée, tandis que j’essayais de m’assurer que le micro fonctionnait en demandant à l’Allemand s’il avait une stratégie à proposer, le Tchèque a mis son masque de clown devant le premier flic croisé. On ne saura jamais si c’était volontaire ou s’il s’est trompé de touche. Toujours est-il que nous avons été directement repérés et s’en est suivi un très long combat avec les forces de l’ordre. Régulièrement, je m’époumonais dans mon casque à demander ce qu’on devait faire ou à suggérer qu’on se regroupe, mais rien n’y fit, et nous avons mené l’opération comme si nous étions seuls à quatre. Oui, ça n’a aucun sens.

 

Payday 3 Ice T

C’est bien Ice-T qui incarne le commanditaire.

 

Le résultat a été très frustrant, car je ne comprenais rien à ce qu’il fallait faire. Alors oui, je vous imagine déjà penser que c’est une question de skill, mais je vous arrête là : je ne suis pas mort une seule fois. Et lorsque notre accompagnateur a daigné lâcher son téléphone, il m’a conseillé de faire quelque chose que j’avais déjà essayé trois fois. Il en était aussi déboussolé que moi. Il semblerait que certains objectifs ne soient pas débloqués lorsqu’il fallait, notamment dans la liste affichée. Finalement, nous avons réussi à nous échapper en ne perdant qu’un homme au combat. Autant dire que je n’ai même pas eu l’occasion d’utiliser la moindre de mes compétences que j’avais ajoutée au hasard lors de la création du personnage. Frustrant… mais néanmoins amusant!

 

Payday 3

 

Cette session était l’exemple type de ce qui se passe quand on joue en ligne avec des gens qu’on ne connait pas bien. La communication ne fonctionne pas et ça devient vite le capharnaüm. Évidemment, notre cas de figure ce jour-là était particulièrement corsé. Toujours est-il qu’en sortant de la salle, je me suis empressé d’écrire aux potes qu’il faudrait que nous nous y intéressions de plus près à ce Payday 3. À recommander avec des amis, visiblement.

Si vous n’avez pas encore accès à la beta, vous pouvez attendre sa sortie prévue pour le 21.09.23 sur PC, Xbox Series X|S (Game Pass) et PS5.

Retrouvez tous nos articles concernant l’édition 2023 de la Gamescom dans notre sommaire!

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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