Gamescom 2022: Lego Brawls

Dans la vallééée, oh oh, de Banda(i), lalilalaDans la vallééée, oh oh, j’ai essayé un jeu Legooo.Dans la vallééée, oh oh, de Banda(i), lalilalaDans la vallééée, oh oh, mais Traveller’s Tales c’est pas Namcooo.

Si ce pastiche de haut vol vous inspire un souvenir, c’est que vous avez certainement grandi à une époque où les marques de céréales avec de gros animaux anthropomorphes sur la boîte distribuaient des micros CD contenant des jeux promotionnels. Souvent de la plateforme sans saveur. C’est ce genre de produit que j’ai eu l’impression de découvrir lors de cette session Gamescom de Lego Brawls chez Bandai Namco.

Après la première partie, je me suis dit que je n’avais pas du cerner le principe du jeu correctement. Qu’il devait y avoir une sous-couche dans le gameplay qui avait dû m’échapper. J’avais opté pour l’univers de Jurassic World (seule licence proposée, les autres étant des univers propres aux briques), car même si je déteste cette saga, les dinosaures, ça reste cool, surtout en Lego. Un personnage généré, plus ou moins aléatoirement, et c’est parti pour la confrontation avec les sept autres.

 

 

Sauter, dasher, taper. C’est extrêmement (trop) simple. Rapidement, j’avais l’impression d’avoir 5 ans et de prendre une poignée de personnages Lego (attention à ne pas avaler les petites pièces) dans chaque main et de les écraser l’une contre l’autre en faisant des bruits de bagarre avec la bouche. Vous avez l’idée? J’ai donc cherché un peu plus loin et j’ai découvert des cubes rose brillant. J’en ai ramassé un et me voilà dans la peau du T-Rex, qui arrive en poussant son cri emblématique. Je ne sais pas si c’est le casque ou les conditions de la Gamescom, mais ce cri m’a paru totalement foiré. Ce son est normalement une petite merveille de sound design depuis 1993, mais là « prrrrt », ça sonnait creux. Par contre, j’avais acquis la puissance et grâce aux attaques du roi des dinosaures, j’ai (littéralement) écrasé toute résistance.

 

Lego Brawls Personnages

 

J’ai donc lancé deux autres parties pour y trouver plus de profondeur. Mais rien. Les personnages n’ont pas d’habiletés propres. Les environnements sont lissés et assez pauvres pour certains. Les power-ups sont totalement déséquilibrés et assurent quasiment la victoire à tous les coups. C’est désolant. En préparant ces quelques lignes, je suis encore allé regarder des vidéos explicatives sur YouTube, pour éloigner ce doute que quelque chose de plus subtil se cachait quelque part. Mais non, rien. Là où Traveller’s Tales (TT Games) nous a habitué à utiliser la marque Lego pour d’excellents jeux, en arrivant même à se réinventer pour garder l’intérêt dans Lego Star Wars: The Skywalker Saga (on vous en parlait dans le podcast n°15), ici la marque n’est qu’un prétexte de terrain connu.

 

Lego Brawls Pirates

 

Tandis que Multiversus (Warner Bros.) tente de faire de l’ombre à Super Smash Bros. Ultimate sur le terrain des brawlers (catégorie de jeux dans lesquels le but est d’éliminer les adversaires en les frappant et/ou en les éjectant du terrain), Lego Brawls semble se dire qu’il y a une place à prendre. En me renseignant sur le studio qui l’a développé, Red Games, je découvre qu’il s’agit là de leur premier jeu non destiné uniquement à la plateforme Apple Arcade… Ah, voilà. Il est également disponible, dès maintenant, à 40 CHF (aouch) sur Xbox Series X|S, Xbox One, PS4, PS5, PC et Switch.

 

Lego Brawls Western

 

Sur le site de Lego Brawls, on découvre encore qu’il s’agit d’un jeu de lutte « pensé pour la famille ». Alors non, on voit bien que le concept a été simplifié au maximum pour le rendre accessible au plus grand nombre, y compris sur écrans tactiles, mais par pitié, respectez vos enfants et faites-les jouer à des jeux qui ont un minimum de profondeur.

Retrouvez tous nos articles concernant l’édition 2022 de la Gamescom dans notre sommaire!

 

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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