Gamescom 2019 – Pacer

Démarrage à Mach 0.7 avec Pacer, jeu de course futuriste dans la veine de WipEout. Issu d’un désir de produire des épreuves de vitesse anti-G « comme avant », ce titre est un doux mélange de WipEout et F-Zero, avec un soupçon d’Extreme G et de Forza Horizon. Surtout de WipEout, étant donné que l’équipe anglais de R8 Games compte quelques anciens de Psygnosis.

Les circuits, sans loopings ou autres extravagances, voient s’affronter dix concurrents dans leurs machines complètement personnalisables. Des tuiles de boost, d’armes ou de bouclier jonchent la piste et demandent des prises de décision rapides pour en profiter au mieux. Les vaisseaux ont un bouclier et une armure qui permettent de résister aux attaques et erreurs de pilotage, ainsi qu’une jauge de turbo. La maîtrise des aérofreins est un aspect critique du jeu, mais cet équipement peut être personnalisé, comme tout le reste du vaisseau.

Le fuselage, moteur, frein, protection et armes peuvent tous être modifiés pour s’adapter au style de conduite des joueurs. Un nombre raisonnable d’ajustements est disponible pour chaque élément, ce qui évite de se retrouver enfoui sous les options du garage-le-porte-mug-chauffant-c’est-un-must. Chaque modification amène un avantage, mais aussi des inconvénients bien décrits : un moteur puissant sera plus lourd et diminuera l’efficacité des aérofreins. Les choix des armes se font aussi avant la course, les tuiles sur le circuit ne donnant en réalité que des munitions. Chaque machine peut embarquer une arme offensive et une arme défensive. Il y a donc un aspect stratégique durant l’assemblage et la conduite des vaisseaux dont il faut tenir compte. Étant moi-même un amateur de jeux de courses peu réalistes, autant vous dire que j’étais particulièrement emballé par cette réalisation. Pacer a tout pour (me) plaire.

Sortie prévue encore cette année si tout se passe bien, sur PS4, Xbox One et Steam.

Et sous vos yeux ébahis, voilà ma performance durant la session de test:

Author: Vertigo

Un jour de départ à la Gamescom, une gastro foudroyante avait terrassé pratiquement l’ensemble de la rédaction de Semper Ludo. C’est donc sur un quai de gare que fût recruté Vertigo, à titre de stagiaire porte-gobelet. Il aurait pu s’appeler Augustin, mais non. Le pérégrin sillonnait la région, à pied nus, bien dans ses baskets, en quête d’une pauvre âme à soulager d’un fardeau, d’un prochain à aider ou d’une veuve à dés-éplorer. Sa 3DS ne quitte jamais sa poche et il est doté d’une connaissance de la culture japonaise éclairée et d’une sagesse mystique lorsqu’il s’agit de refuser les petits fours d’un éditeur véreux (ceux aux anchois). Il boxe dans la catégorie Nintendo depuis la NES, mais ne rechigne pas à tâter du PC et sait lire dans les étoiles les mouvements de ses adversaires sur Towerfall. Vertigo a ainsi embrassé (avec la langue) la cause semperludienne et a su prouver sa valeur en gagnant ses galons de chroniqueur. Certaines rumeurs et Paris Match affirment qu’il est capable de parler aux yoshis les soirs de pleines lunes et qu’il les rejoindra lorsque le moment sera venu. En attendant, on lui demande juste de rendre ses textes.

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