Gamescom 2018 – Big Crown Showdown

Si seulement Mush n’avait pas confondu les jours de ses vacances/vu son avion être annulé/égaré les passeports de la moitié de sa famille/n’était pas tombé malade, il aurait été de nôtres et il aurait pu voir Big Crown Showdown. Il aurait adoré. Parce que Mush aime pousser les gens hors de l’écran.

Avec un nom pareil, ce jeu ne pouvait être que britton. En l’occurrence plutôt écossais, mais boarf c’est pareil hein? Pensé comme un « party game » de deux à quatre joueurs, TBCS nous place aux commandes de petits chevaliers, devant s’affronter pour le bon plaisir du vilain roi tyrannique et celui des milliers de téléspectateurs qui assistent au spectacle via leur petit écran. La couronne, l’émission de TV, on a tout, le compte est bon. Il ne sera nullement question de pratiquer la joute ou de faire des concours d’éloquence, mais plutôt de se débarrasser des autres paladins en les faisant sortir de l’écran. Le même principe que ce bon vieux Micro Machines, mais ici, on peut influencer le cours des choses à l’aide de mandales judicieusement placées dans les gencives de son voisin. En abusant des aspérités du terrain et de la capacité de saut, on peut aussi tenter de mettre de la distance avec les autres. A chaque chute du plateau, le joueur pugnace gagne un point. Le premier à vingt gagne. Les niveaux présentent aussi des pièges dont on peut servir (plateformes qui s’effondrent après le premier passage, par exemple), ou des pièces bonus qui peuvent être attrapées, si on aime prendre des risques. Certaines rapportent des points en plus, d’autres serviront à acheter des chapeaux ou autres éléments de personnalisation loufoques. La partie se prolonge après la fin du parcours sur le suivant. On peut d’ailleurs planifier soit même l’ordre des courses, comme une « playlist ».

big crown showdown egypte

C’est assis dans un canapé, ma foi tout à fait confortable, que nous nous sommes essayés à TBCS. Malins, les briti écossais avait tout mis en œuvre pour recréer l’ambiance d’un salon et d’une soirée pizza-bières. Pour le coup on a pas été déçu et on a pas mis long à rire ouvertement. La mécanique du poing est un peu rigide à mon goût, mais elle ne demande pas beaucoup d’effort pour être maîtrisée. De la bouche même des développeurs ressort l’idée d’un jeu facile à comprendre et encore plus facile à prendre en main. Objectifs atteints de prime à bord. On risque fort de prêter allégeance à cette couronne. Et Mush pourra assouvir pleinement ses pulsions.

Sortie prévue pour la fin de cette année encore, sur Switch, PS4, Xbox One et PC, pour un prix tournant autour des 30 CHF.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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