Gamescom 2016: arrêt au stand Motorsport Manager

Comment on commence un article qui parle de simulation sportive? Plus précisément de simulation d’écurie? Pas celle avec des chevaux. Enfin si, mais ceux qui sont sous un capot de F1?

Motorsport Manager Gamescom 2016

C’est assez sobre graphiquement, mais c’est toujours mieux qu’un tableau Excel. La météo influencera la course, tout comme les relations inter-personnelles dans l’équipe.

Je ne peux pas toujours être inspiré. Il faut pouvoir s’intéresser à tout, mais là je dois dire que je peine un peu. J’ai pris mon courage à deux mains en me rendant à cette rencontre, en me disant: « Que ferait Zyvon à ma place? ». C’est lui l’amateur de sport (le vrai) et de gestion sportive (virtuelle). Pour ma part, les trois me font plutôt fuir. Oui, Zyvon me fait peur aussi des fois, quand il parle de comment il a gagné un championnat dans Football Manager, ou une coupe dans Eastside Hockey Manager. C’est donc sous la même bannière de SEGA, mais pas développé par la même équipe (Playsport Games) que sortira cette année encore Motorsport Manager. Le jeu existe déjà sous sa forme mobile et les retours étant visiblement bons, il a été décidé de l’adapter sur PC (là je pense que Zyvon aurait fait un arrêt cardiaque). Quitte à aborder le monde si viril du circuit automobile, autant le faire à fond et en adopter les clichés, non? C’est un peu ce que j’ai ressenti en étant accueilli par une responsable presse avenante et blonde (ou dans l’autre sens, c’est toi qui vois) qui s’est contentée de dire: « Salut je suis Cindy*, je suis là pour vous, n’hésitez pas à me demander si vous avez besoin de quoi que ce soit pour la rédaction de votre article. Je passe la parole à Steven** pour la présentation. » avant de se replonger dans la rédaction effrénée de tweets, puis d’en émerger brusquement lorsque vint la phase de circuit, en s’exclamant: « OH! Mais c’est ma partie préférée Steven! Tu me dis si tu veux que je la fasse, hein? (rire) ». Donc comme vous l’aurez compris, il y a effectivement plusieurs phases de jeu. On commence par choisir les couleurs de son écurie, le type de voiture, les pilotes et mécanos que l’on souhaite engager, puis on démarre (lol…) la saison. Les 16 circuits présents sont fortement inspirés par les circuits réels. Aïe, les licences et les statistiques officielles n’ont pas pu être intégrées au jeu, ce qui est relativement dommage quand on sait à quel point Football Manager est pointu sur la question (t’as vu Zyvon, j’ai bien retenu). On peut toutefois supposer que les fans nous patcheront tout ça fissa eux-même après la sortie. Le site officiel annonce « Le jeu ultime de gestion pour les fans de sports automobiles. Ressentez les frissons du jour de la course, réagissez en temps réel et prenez des décisions immédiates pour avoir de l’avance sur vos rivaux. Plongez au cœur du monde des sports automobiles » et je pense que c’est très bien résumé (ça se voit que je ne suis pas inspiré?). Malgré mon manque de connaissance du sujet, j’ai trouvé que le potentiel de gestion était vaste, allant de l’investissement dans le quartier général (infrastructure, recherche technologiques, etc.), à la course elle-même, en passant par les possibilités de tricherie et de corruption. Un produit qui semble plutôt complet donc, mais qui s’adresse clairement un public de niche. C’est d’ailleurs au moment où le seul autre journaliste de la salle s’est éclipsé en prétextant sa grand-mère garée en double file pour un rendez-vous ailleurs, et que Cindy lui a crié de ne pas partir sans sa clef pour la preview, que je me suis dit que ce ne devait pas être facile tous les jours d’être attachée de presse pour les jeux pointus. Bon Zyvon, tu la veux la clef Steam? (NDZyvon: Allé, balance, j’aime pas vraiment la F1 mais si tu me dis qu’il y a des tableaux pleins de chiffres et que c’est pas très beau comment puis-je résister? Mais je veux le numéro de Cindy alors.)

*prénom cliché d’emprunt

** prénom tout autant cliché d’emprunt

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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