Gamescom 2015: Last Fight

Terminer ma Gamescom avec un jeu qui s’appelle Last Fight, c’est métaphoriquement très bon.

Pour remettre dans le contexte, nous sommes le vendredi 7 août, j’ai avalé des kilomètres de halles pour courir d’un rendez-vous à l’autre pendant toute la semaine, j’en ai gentiment marre du bruit et j’ai un sentiment très mitigé sur cette édition de la convention. Mais j’avais accepté ce dernier rendez-vous avec des indépendants français, qui m’avaient d’ailleurs contacté à l’arrache juste avant notre départ de Suisse. Puisqu’il s’agit d’un jeu de combats à quatre joueurs, j’avais réussi à convaincre une partie de mes collègues de m’accompagner. Je me disais que ça ferait une excellente apothéose à notre voyage. Mais pour y arriver j’avais du batailler dur ! Pendant le séjour, Jorris de Fellowsheep.ch, m’avait demandé a de très nombreuses reprises de quel type de jeu il s’agissait. « C’est un versus fight à quatre, tu verras. Un  versus fight à quatre, ce sera marrant. Un versus fight à quatre, on y va tous ensemble et on termine la semaine en se marravant. Allez vient, c’est un versus fight à quatre », que je lui disais. Le moment venu, son acolyte Gary nous a emboîté le pas, son flegme légendaire et son œil critique acerbe sous le bras.

En cette fin de semaine, le stand ressemble à une salle d’entrainement de boxe après une journée d’entrainement, comme si des centaines des personnes étaient passées par-là pour se balancer des patates dans la tronche, chaotique et accablée. Par contre, Bob est en plein forme. Bob c’est le gars de Piranaking qui nous accueille. Je l’appelle Bob parce que je ne retrouve plus son prénom. Je sais pas à quoi il carbure, mais il se lance dans des explications enjouées sur le contexte de leur jeu. Il s’agit de l’adaptation de la BD Lastman de Bastien Viviès, qui s’est d’ailleurs impliqué dans le développement du jeu. On y incarne des personnages assez barges et on se tape parmi, chacun pour soi, ou en 2 Vs. 2. Dans les différentes arènes, des objets peuvent être utilisés comme projectiles et des items apparaissent aléatoirement pour pimenter un peu le tout. Le tout était un peu confus et manquait de fluidité. J’ai trouvé ça marrant mais manquant également d’originalité. Ce n’est qu’à la fin de notre session que nous avons appris que des contres sont possibles à l’aide d’impulsions données sur le stick directionnel. Cette mécanique semble alors enrichir le gameplay pour déboucher sur quelque chose de plus technique. Dommage, il faudra réessayer du coup. J’ai passé un dernier moment de Gamescom plutôt plaisant, soutenu par la bonne humeur de Piranaking, mais difficile de savoir de quoi sera fait le destin de Last Fight. Gary n’a pas aimé, il est plutôt du genre à préférer Nidhogg (de manière générale, ça n’a aucun rapport sinon) et Jorris m’a dit en quittant le stand: « Mais c’était pas un shooter spatial?« . Sortie prévue sur PC et « consoles » au début de l’année prochaine.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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