Gamescom 2014 – Ubisoft serein

C’est avec prudence et méfiance que nous nous sommes approchés du quartier général d’Ubisoft. Le souvenir du « schweizer Problem » de l’année dernière nous ayant laissé des marques. Mais cette fois aucun problème, nos rendez-vous sont bien là et nous sommes accueillis les bras ouverts.

Nous avons vu différents titres en préparation qui sont plutôt de bonne augure pour les joueurs (et les actionnaires). A chacune de nos visites, les attachés de presse responsables des listes à l’entrée étaient ravis de nous entendre parler français. « Vous êtes [françé]? »

Gamescom 2014 Ubisfot The divisionCommençons donc avec The Division. Oups, je veux dire Tom Clancy’s The Division. Ce bon vieux Tom, si tu nous lis de là haut. J’espère qu’il y a de l’intrigue entre les anges, sinon il doit s’ennuyer. C’est donc deux phases de gameplay qui nous ont été présentées. La première correspond à la vidéo déjà montré à l’E3, elle est simplement commentée. En revanche, une équipe d’Ubisoft, s’est illustrée en jouant pendant la deuxième. Même si le jeu claque visuellement, je remarque que certaines textures ont un peu tendance à « dégouliner », notamment quand le personnage tourne sur lui même. On nous explique comment notre groupe peut être polyvalent grâce à un arbre de compétences accessibles à tous, pas de limites de classes donc. L’équipe identifie son objectif sur la carte géante de New York et se met en route à travers les tunnels du métro. Nous avons eu plusieurs démonstrations des nombreux gadgets à disposition. Ceux-ci ont ainsi permis de venir à bout des groupes d’ennemis et de rétablir le courant dans un quartier. Ceci aura comme effet de réguler la jauge de moral de la population. Intéressante manière de représenter différents types de quêtes. Après cette présentation je ne sais pas exactement quoi penser. Ça a l’air cool et c’est vraiment beau, mais les ennemis avaient un peu tendance à rester debout en attendant de se faire canarder. La coopération est le point fort du jeu, en revanche, je compatis avec le gars qui avait perdu à la courte paille et qui devait contrôler le drone depuis sa tablette: il avait l’air de s’amuser autant qu’en regardant « Chasse et Pêche ». Oublions tout de suite le gadget de la tablette qu’on nous vend comme argument « d’amazingness » depuis le début de la promo du jeu. Préavis positif mais il reste pas mal de choses à voir avant de se faire une vraie idée de la valeur du titre.

Gamescom 2014 Ubisoft The division 3

On le reprendra ce supermarché Gary! Il me faut des haricots pour demain.

Gamescom 2014 Ubisoft The division 2

Je t’avais dit de prendre à droite, l’autre droite!

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Gamescom 2014 Ubisoft HoMM7Heroes of Might and Magic 7 prend les fans de la série par la main, les amène vers la chambre à coucher en suivant un chemin de pétale de roses, leur susurre des mots doux à l’oreille, leur plonge ses graphismes brillants dans les yeux, leur promet que la routine et la monotonie ne s’installeront jamais avec ses 6 races jouables (d’autres sont à venir plus tard), les valorise avec des cartes à chemins multiples pour parvenir aux objectifs, des batailles stratégiques et une progression avec de nouveaux sorts. Comment résister? C’est une véritable déclaration d’amours aux fans de la première heure. Du propre aveu des gars de Limbic Entertainement qui développent le jeu, ils ont gardé ce qui a marché des précédents épisodes et jeté ce que la communauté n’as pas aimé. Celle-ci est d’ailleurs impliquée, puisque c’est elle qui vote pour définir quelles seront les prochaines races. A l’heure où j’écris ces lignes, les elfes sylvestres viennent de l’emporter sur les nains (j’avais voté pour les barbus, moi…).

The Settlers: Les royaumes d’Anteria est aussi le retour d’une ancienne franchise. Développé par Blue Byte, cet épisode se veut au croisement entre le jeu de gestion et le RPG. Les game designer présents nous ont montré à quoi pouvait ressembler une ville déjà bien construite et les possibilités ont l’air quasi infinies. On passe par une sorte de chaîne de montage pour développer nos bâtiments. On attribue ainsi telles ressources directement à ce chantier, qu’on peut peut booster si on fourni du café aux ouvriers, etc. C’est plutôt bien pensé. Lorsqu’une ressource manque, on peut former un groupe de héros (joueurs ou IA) et se lancer dans une quête. Le gameplay change alors complètement pour quelque chose de plus proche de n’importe quel jeu de rôle. Les idées lancées dans ce projets sont intéressantes mais laisse planer une impression de fourre-tout. Lorsque je pose la question quant à une fin du jeu, le game designer l’élude en s’exclamant qu’ils souhaitent que les joueurs puissent développer un maximum toutes leurs envies! Mouais. Une bêta fermée a été lancée le 16 septembre, il s’agira de surveiller ces premiers retours.

Gamescom 2014 Ubisoft Settlers 1

De la gestion…

Gamescom 2014 Ubisoft Settlers 2

… et du RPG.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Et enfin, nous avons pu voir Far Cry 4 à travers deux scènes. La première mission demandait d’assassiner un chef dans un campement enneigé. Seul condition: il doit être tué au couteau. Si vous avez joué au 3, ce genre d’objectif ne vous est pas inconnu. Par contre, il existe plusieurs façons d’atteindre la cible. C’est une volonté d’améliorer cet aspect. Une fois la tâche effectuée, on s’enfuit à l’aide de la wingsuit à travers un immense canyon. Ce fameux accessoire s’obtiendra bien plus rapidement que dans le 3 et sera mis à profit plus souvent. La verticalité représente clairement le gros ajout au gameplay de ce nouvel opus. Histoire de garder un pied dans le mysticisme, le deuxième niveau se situait dans la région légendaire de Shangri-la. Nous incarnons alors un guerrier équipé d’un arc pouvant ralentir le temps et accompagné d’un tigre blanc qu’il peut envoyer sur les ennemis (« Par le pouvoir du crâne ancestral! »). Non, la drogue n’était pas fournie pour la présentation. Mais cette dualité entre les gameplays semble très prometteuse. Je dois dire que ce Far Cry 4 est très tentant, même si je crains un peu un Far Cry 3.5. Le hic c’est que toute la rédaction de SemperLudo ayant adoré le 3, nous allons probablement devoir nous battre pour faire le test. PREUMS!

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

Share This Post On

Submit a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *