Gamescom 2014 – Quantum Break [XBO]

Je cherche comment présenter l’intro pour ce jeu, mais je sèche un peu. Je peux déjà vous dire qu’il va y être question de voyages dans le temps et de prof d’université qui fait du kung-fu. Comment faire plus stylé comme intro?

Quantum Break c’est l’histoire d’une expérience sur les voyages temporels dans une université américaine qui tourne mal. L’expérience, pas l’université hein. On ne sait pas encore vraiment quel rôle a et va jouer notre protagoniste dans cette affaire, les développeurs étant restés volontairement vagues à ce sujet. On peut donc supposer que Jack – c’est son prénom – est le prof le plus cool du monde, puisqu’il se bat et qu’il tire à tout va. Ah et il peut contrôler le temps aussi, enfin plus ou moins, quand ça l’arrange, ou quand la phase de gameplay le permet. Donc on se retrouve avec Jack qui doit échapper à plein de méchants qui font rien qu’à lui tirer dessus. Je complète un peu les blancs, vu que les détails restaient flous lors de la présentation. Dans la séquence que nous avons vu, Jack doit traverser un pont qui s’effondre et utiliser les sauts temporels contre ses ennemis ou pour bloquer les éléments qui s’écroulent. L’utilisation du décor est particulièrement bien vue, notamment dans les combats. Dès le début de la présentation, plusieurs choses m’ont frappées: tout d’abord, le héros a une sale tête! C’est peut être le piège de la next-gen hd tout joli! On commence à faire plus attention à ce genre de détail. Comme par exemple, est-ce que les athlètes féminines à la télé ont toujours été autant maquillées et équipées en bijoux, mais on les voyait pas, ou c’est parce qu’on voit maintenant tous les détails qu’elles se parent autant? Enfin, c’est pas la question. Je me suis aussi demandé « pourquoi des flingues? ». Avec cette variable, on passait d’un jeu d’action intéressant à un TPS « je tire/je me couvre/je cours » de plus. Mal m’en a pris, puisque les combats étaient plutôt dynamiques et inventifs. Soit. Par contre, en parlant de rythme, je crois que je n’ai jamais vu autant de cinématiques dans une si courte partie. Quasiment après chaque saut, hop, se lance une vidéo montrant Jack effaré, qui saute, qui roule, qui évite de justesse une poutre en métal, etc. Puisqu’on nous a annoncé qu’une série live est prévue sur le même disque que le jeu, j’ai bien l’impression que la frontière entre les deux médias est un peu trop fine et pas dans le bon sens. Je vous laisse découvrir cette scène et vous faire votre propre idée. L’espoir réside encore dans le fait que c’est réalisé par Remedy (Max Payne, Alan Wake) mais pour moi Quantum Break s’annonce assez mal parti.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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