C’est encore arrivé. La période du Grand Clivage : l’été. Ce maudit soleil qui fait des reflets sur nos écrans et, pire encore, les vacances qui nous obligent à « aller prendre l’air ». Brrr. N’ayez crainte, les technologies portables vont vous permettre de tenir le choc jusqu’au Bienheureux Retour. Voilà d’ailleurs deux propositions à embarquer dans vos bagages.
Mush :
Personne ne vous entend crier quand vous êtes cryogénisé ! Et ce n’est pas en se réveillant « là-bas » qu’on vous entendra plus, petit astronaute qui croyait revoir son système solaire. C’est à partir de ce fâcheux constat que vous devrez survivre et rejoindre l’autre bout de la galaxie dans Out There (IOs, Androïd). L’espace n’est pas aussi vide que ce que l’on croit. Fortement inspiré par FTL dans la manière littéraire de décrire les évènements et dans l’aspect aléatoire de ceux-ci, Out There se distingue principalement par deux aspects. Primo, le combat spatial est inexistant (ooohhh) mais, et c’est le deuxio, il est compensé par un système d’amélioration du vaisseau (aaahhh). Le forage de planètes, afin de trouver des matériaux et le largage de sonde en atmosphère (pour le carburant et l’oxygène) sont les clefs de voute du gameplay. Le déplacement entre les différents systèmes donne lieu à des événements divers et variés que notre héros commentera parfois, malheureusement de manière un peu naïve. A 4 francs la découverte de cultures extraterrestres, ce jeu a beaucoup d’atouts dans sa poche pour vous tenir en haleine durant vos longues séances de test de Mojitos.

Les icônes représentent soit des éléments trouvés par-ci, par-là, soit des dispositifs de notre vaisseau.
Note: 7 silicium sur 10
Founet :
Pour ma part, Je viens de terminer Professeur Layton vs Phoenix Wright sur 3DS ou la réunion de deux licences à succès. Le professeur Layton, archéologue gentleman, grand spécialiste de la résolution d’énigmes, rencontre l’avocat Phoenix Wright. Ce dernier hérite souvent d’affaires complètement délirantes et c’est exactement ce qui attend nos protagonistes, aspirés dans un monde médiéval dans lequel la logique n’a pas court ! Le jeu se divise alors selon deux angles. La partie enquête est parsemée d’énigmes à résoudre, puis les éléments récoltés seront utilisés comme pièce à conviction lors des procès de sorcières. Les deux univers se mélangent très bien. La partie « Layton » apporte beaucoup à celle « Wright » mais l’inverse est un peu moins évident. Phoenix passe pour un grand débutant et le professeur main tient la barque. Malgré une réalisation hyper soignée, le jeu tire un brin en longueur mais si les histoires rocambolesques exigent de mettre votre incrédulité de côté et beaucoup de textes à lire ne vous effraient pas, vous n’aurez jamais autant aimé les grèves de contrôleurs aériens !
Note: 7 bûchers sur 10