ACTE III
On a remis le couvert pour ce troisième acte. On y poursuit notre exploration de la vallée gelée et le moins qu’on puisse dire c’est que, malgré son caractère « ouvert », rien ne nous pousse vraiment à nous éloigner du tracé de la quête principale. Une légère trame narrative secondaire, sur fond de survivants essayant de vaincre le froid, vient s’installer, mais la qualité de l’écriture n’est pas au rendez-vous. Idem pour les dialogues sensés meubler les espaces de voyage en « skiff », qui singe les séquences en bateau du dernier God of War, sans arriver à en atteindre le niveau de subtilité.
Néanmoins, à la sortie de cette session, on se dit que ce Gears 5 se laisse jouer! C’est divertissant et bien plus varié (en tout cas dans le design des environnements, pas dans les interactions) que le jeu précédent. On s’est pris aussi a stresser un coup dans certaines scènes de guet-apens.
On apprécie également que la famille Fenix ne soit pas au centre de l’intrigue. Par contre, il faudra vraiment qu’on apprenne aux scénaristes de tous bords et de tous médias de divertissement qu’il existe d’autres manières de raconter des histoires que de simplement suivre une quête identitaire, via l’exploration des liens du sang.
La plus grande menace vient toujours de ces maudits murets de moins d’un mètre quarante; infranchissables, impitoyables.
Suite au prochain épisode.
Disponible sur PC et Xbox One.