Les jeux du canapé de la Gamescom 2016 (6/6): Wand Wars.

A la question « C’est qui papa? » se trouve souvent une réponse liée à Towerfall. Entre Fellowsheep et Semper Ludo, c’est comme ça qu’on règle nos différends, qu’on défini qui fait la vaisselle et qu’on en apprend plus sur nos généalogies maternelles respectives. Cette année nous vous invitons à prendre place sur le canapé pour découvrir une sélection de six jeux qui nous ont tenu en haleine durant les fin de soirées post-Schnitzel.

Des sorciers, un poulet, un sort, des flèches: le kiff.

Des sorciers, un poulet, un sort, des flèches: le kiff.

Qu’ont en commun Harry Potter, Richard Wagner et Superdupont ? Des cicatrices et une enfance pas facile, mais surtout la baguette. Dans ce dernier jeu du canapé, nous en avons agité dans tous les sens. C’est plutôt celle du petit sorcier à lunettes qui sera utile ici d’ailleurs, et ce n’est pas le seul accessoire qu’on lui empruntera, puisque c’est juché sur un balais que cette « guerre des baguettes » aura lieu. Le Quidditch obéissant à des règles très strictes et la FIQA* ne plaisantant pas quand il s’agit d’accorder les droits de retransmission télévisuels, c’est vers le Merlinball qu’on se tourne. Ce n’est bien entendu pas avec une balle normale que se feront les passes, mais plutôt avec un orbe lumineux flottant au milieu du terrain. Le premier joueur à l’atteindre peut lui donner un vigoureux coup de baguette pour lui imprimer un mouvement dans la direction de son choix. Plus le bouton de tir est maintenu appuyé, plus la puissance sera grande. Le projectile ricoche ensuite sur les bords de l’écran, jusqu’à toucher un joueur adverse, ou entrer dans un but, selon le mode de jeu choisi. Il est aussi possible d’intercepter son propre sort pour le réorienter, ou lui donner plus de vitesse. La partie devient alors frénétique, surtout lors d’échanges à deux contre deux. Les sorciers d’en face ont le choix entre renvoyer le sort qui adopte alors leur couleur, ou de l’annuler purement et simplement à l’aide d’une flèche correspondant au deuxième bouton de tir. Celle-ci permet aussi de transformer momentanément tout sorcier touché en inoffensif poulet. La combinaison de ses actions donne lieu à des parties rapides et nerveuses, dans lesquelles la stratégie est aussi efficace que les compétences. C’est cet habile mélange des deux, saupoudré d’une compréhension quasi-télépathique entre le stagiaire et moi qui nous a humblement permis de LEUR METTRE UNE RACLÉE SÉVÈRE AUX P’TITS MOUTONS! HAHAHAHA! Alors on la ramène moins là, hein! C’est qui les rois de la cour de récré de Poudlard, hein? BOUYAAAAH, pow pow pow! Tu la sens ma baguette magique, hein? … Je crois que cette dernière était de trop.

Wand Wars objets

Des objets à ramasser confèrent parfois de puissants bonus.

Comme d’habitude dans ces jeux prévus pour le multi-local, il y a une campagne dont on se fout pas mal. Wand Wars ne failli pas à la règle, puisqu’il s’agit de simples affrontements scénarisés, néanmoins avec humour. Avec son côté facile d’accès et la tension qui se dégage des parties qui s’enchainent, on tient là un sérieux challenger aux jeux du canapé. Wand Wars mérite bien sa marche sur le podium et saura aisément trouver une place entre deux partie de Towerfall, ne serait-ce que pour faire une pause. C’est important les pauses. On peut d’ailleurs les mettre à profit pour s’améliorer, comme l’ont douloureusement appris nos adversaires. Sans rancune les gars, vous ferez mieux l’année prochaine hein. En attendant, il y a de la vaisselle à faire.

*Federation Internationale de Quidditch Association

Note: 8.8 comme la bière qui va bien avec le canapé.

Également disponible sur Ps4.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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