A la question « C’est qui papa? » se trouve souvent une réponse liée à Towerfall. Entre Fellowsheep et Semper Ludo, c’est comme ça qu’on règle nos différends, qu’on défini qui fait la vaisselle et qu’on en apprend plus sur nos généalogies maternelles respectives. Cette année nous vous invitons à prendre place sur le canapé pour découvrir une sélection de six jeux qui nous ont tenu en haleine durant les fin de soirées post-Schnitzel.
Le premier challenger au titre de « George Abitbol du jeu vidéo », détenu depuis 320 avant David Cage par Towerfall, nous vient de Belgique (Sileni Studios) et met en scène des figures de la mythologie sud-américaine sous les traits de robots géants. Deux joueurs s’affrontent, chacun possédant une divinité mécanique ainsi qu’un « coeur » qu’il faudra protéger. Détruire l’avatar adverse ne servira que provisoirement, puisque celui-ci sera de retour au prochain tour. La véritable victoire n’intervient que lorsque le coeur ennemi est détruit. Tout rappel de rites sacrificiels où l’on arrache le coeur humain ne serait, bien sûr, que purement fortuit. Les affrontements se font en tour par tour. Chacun choisi une action et attend la fin du décompte de quelques secondes pour qu’elle s’exécute. L’adversaire voit d’ailleurs ce que l’autre prépare et peut agir en conséquence. Il est possible de tirer avec l’une de ses deux armes, d’effectuer un saut, mais pas de bouger. De temps à autre, une roue accorde aux deux joueurs une arme bonus spéciale. Il s’agit alors de faire preuve de stratégie pour savoir qu’elle sera la meilleure manière d’atteindre le réacteur adverse ou de consolider une potentielle défense du sien. De temps à autre, des objectifs bonus comme l’attaque du dieu serpent à plume, viennent ajouter un peu de piment à la partie.
A mi-chemin entre Worms et un bon vieux Scorched Tanks, Mayan Death Robots demande de prendre des décisions rapidement mais est aussi très punitif dans sa dynamique aléatoire. Un mauvais ricochet et votre réacteur fera le grand plongeon sans que vous ne puissiez y faire quoi que ce soit. On regrettera par contre que l’équilibrage entre les robots ne soit pas optimal et que certaines armes donnent un avantage indéniable, comme la bombe nucléaire par exemple. Teinté d’humour et à la prise en main facile, il s’agit d’un choix judicieux pour commencer la soirée et ouvrir les hostilités, mais il ne nous a pas permis d’établir clairement une supériorité entre les moutons ou les latinistes.
Note moyenne entre les membres des deux rédactions: 7.2 muchos nachos sur 10