Sonnez hautbois, résonnez musettes!
Enveloppes garnies sous le sapin,
dépense réfléchie qui va bien.
De bon aloi, remerciez Tata Huguette!
Pour savoir où claquer son pécule, il et toujours bienvenu de se renseigner avant. A commencer par la souris Kova qui se prête spécialement bien aux FPS de fin d’année 2016. Que ce soit Overwatch, Battelfield 1, Titanfall 2, Battlefront ou Dishonored 2 (il me semble que j’en oublie un… Rah, c’est pénible ces problèmes de mémoire…), chacun de ces jeux proposent des tirs secondaires ou pouvoirs spéciaux que l’on doit pouvoir actionner rapidement. Les deux touches situées de chaque côté à l’avant sont alors tout indiquées. Leur placement est assez astucieux, puisqu’il suffit de glisser l’index ou le majeur latéralement pour venir appuyer dessus. Dans le feu de l’action ça fonctionne à merveille, surtout quand les pouvoirs sont indiqués à l’écran: plus besoin de réfléchir pour savoir quelle touche correspond à quoi. Quand on a tendance à changer souvent de personnage ou de classe, c’est drôlement pratique.

« Smart Cast »: Le pouvoir gauche sur le bouton gauche et le droit sur le bouton droit, c’est pas compliqué.
Les DPI peuvent être poussés jusqu’à 7000, à en faire rougir Samy Nacery, dont le taxi n’a jamais tracé aussi vite. Comme d’habitude chez Roccat, on a la possibilité de faire clignoter la souris de toutes les couleurs en passant par l’application Swarm, qui permet aussi de régler des détails beaucoup plus fins (voire « utiles ») et de sauver différents profils en fonction des jeux. Et comme à chaque fois que je teste une souris, je donne mon avis selon mon argument phare: « Petites mimines approved »® Ici aucun problème pour atteindre la plupart des boutons avec mes mains de hobbit. Excepté ceux situés sur le flanc droit qui demandent un peu de gymnastique et sont moins ergonomiques. J’ai donc eu tendance à basiquement les laisser de côté. Avec un prix tournant autour des 60 CHF, on tient là un excellent produit! Tata Huguette sera ravie de savoir que vous avez si bien utilisé vos sousous.

On retrouve les différents réglages au sein du HUB « Swarm ». Notez qu’on peut y gérer plusieurs souris en parallèle.
Dans le registre de l’originalité, vous trouverez également le clavier Sova spécialement prévu pour être utilisé sur votre canapé. Blasphème! Hérésie! Au bûcher! Clamerez-vous certainement à la lecture de ces quelques mots. Pourtant quand on y réfléchi, il est de plus en plus envisageable de transférer nos jeux PC vers l’écran bien plus grand du salon et ses fauteuils plus respectueux de votre royal derrière. Pourquoi diable les péons de consoleux auraient-ils le privilège exclusif d’un séant mieux traité? Loin de moi l’idée d’alimenter ce conflit séculaire et stérile, mais c’est vrai que les chaises de bureaux ça use le cuir et le dos. Le Sova est donc équipé d’un câble USB de quatre mètres, d’un support pour une souris (non-fournie) et de petits coussinets en-dessous. Ceux-ci étant, ma foi, fort confortables. Vous pouvez ainsi le brancher à l’ordinateur que vous aurez disposé à côté de votre écran géant de 59 ». Après avoir connecté une souris derrière le clavier, le câble peut être fixé dans un support prévu à cet effet et ne risquera jamais de venir vous déranger dans vos mouvements.
Il existe une version du clavier à membrane (environ 140 CHF) et une mécanique (environ 170 CHF). Une fois posé sur les genoux l’ensemble est assez léger et on ne le sent pratiquement pas . Attention toutefois, on perd quand même nettement en précision du fait que l’installation reste assez instable. Si vous prévoyez de faire des Point and click, des jeux de réflexion ou éventuellement du MMORPG, l’investissement vaut la peine. Ou alors vous aurez une excellente excuse en accusant le matériel pour vos scores pourris en FPS.
Maintenant vous savez comment dépenser votre argent, y a pas de quoi.