Gamescom 2025: The Lonesome Guild

L’avantage avec publier ses articles avec (un peu…) de retard, c’est qu’on peut parler d’un jeu juste avant sa sortie. C’est ce qui est particulièrement pertinent lorsque l’on vous recommande de garde le jeu dont il est question à l’oeil.

Au moment où vous lirez ces lignes, le jeu devrait être disponible dans quelques jours (25 ou 28 octobre) et je vous recommande de surveiller sa sortie. The Lonesome Guild a tout pour cocher les cases du jeu qui attire ma sympathie. Déjà le studio Tiny Bull a un nom tout mignon et il est basé Turin, donc ses représentants Simone Pellegrini et Luca Cafasso avaient pour eux le côté chantant de leur accent en anglais. Ce n’est pas tout, évidemment, puisque le jeu aborde la thématique de la solitude, inspiré par la période de COVID. Plus que tout: vous avez vu la tronche mega choupi de leurs personnages?!

 

The Lonesome Guild feu de camp

 

Ce ne sont pas de simples animaux, mais des combinaisons. Ce qui les rend encore plus adorables, mais permet aussi de compter sur des aptitudes de deux animaux à la fois. The Lonesome Guild est un action-RPG qui se joue seul (un peu le comble pour un jeu qui parle de la solitude). L’accent est mis sur la collaboration avec des inconnus d’infortune pour vaincre l’adversité. Autrement dit, on crée un groupe de trois combattants au gré des rencontres (sur les six personnages jouables) pour comprendre d’où viennent les brumes rouges menaçantes qui ont envahi le monde d’Etere.

Simone et Luca m’ont expliqué que les brumes représentent une menace visible, mais incompréhensible, comme le sentiment de solitude. Pour permettre aux joueurs et joueuses de s’identifier au mieux avec les aventures de ces personnages, ils ont ajouté Ghost qui, contre toute attente, est un fantôme amnésique. Il souffre particulièrement de ne pas pouvoir ressentir le contact (gloups). Son histoire est apparemment liée au passé des lieux que l’on visite. Ceux-ci ont fait l’objet de soin particulier. Comme cette ville de bord de mer, confinée (lol), pas un mur d’eau géant et dont l’air est parsemé de particule de sel. Ghost peut s’incarner dans le corps de ses coéquipiers pour leur conférer des pouvoirs spéciaux. Il faut alors jongler entre les différentes aptitudes pour développer une stratégie de combat, ou de résolution d’énigmes.

 

The Lonesome Guild combat

 

Le ton est adorablement adorable. Il ne faudrait pas pour autant sous-estimer le côté dynamique des combats qui m’ont donné envie. Je suis surtout très curieux de voir comment cette période très particulière de notre histoire a influencé les productions culturelles. Nous sommes maintenant cinq ans après le COVID, temps nécessaire au développement d’un jeu de ce type. Luca et Simone m’ont encore expliqué que chacun des personnages a ses propres raisons de se sentir seul. Les relations entre eux seront au centre de l’histoire comme du gameplay.

J’ai eu un malin plaisir à leur poser la question de pourquoi Ghost ne profite pas plutôt de son pouvoir pour obtenir des câlins, au lieu de se battre, vu que c’est ce qui lui manque le plus. Mes interlocuteurs, bons joueurs, ont reconnu qu’il s’agit là potentiellement d’un « plot-hole » qu’ils n’avaient pas envisagé. Ils s’en sont sorti habilement avec une boutade mentionnant qu’il faudrait s’assurer du consentement des autres. On est bien en 2025 et ça fait plaisir de voir les jeux vidéo s’adapter aussi à d’autres perspectives. Pour ma part, je me réjouis de jouer à The Lonesome Guild puisque je n’avais pas la manette en main lors de cette rencontre. Je vous en dis volontiers plus rapidement.

Sortie prévue fin octobre sur PC, Xbox Series et PS5.

 

Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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