Gamescom 2025: Of Ash and Steel

Là on est bien, posés en fin de journée. On sent que l’agitation de la journée se calme. Il y a moins de bruit dans les halles et on perçoit aussi que la fatigue, d’un côté comme de l’autre, permet des présentations avec moins d’apparts. Les langues se délient, on peut aller directement à l’essentiel (et les apéros commencent à sortir des frigos). Un RPG qui semble cocher toutes les cases attendues du genre nous est glissé entre les mains.

Pour l’occasion, c’est moi qui m’y colle tandis que Jorris et Gary s’ouvrent leur première « eau minérale ». Of Ash of Steel est donc un RPG d’action dans la veine de ce que peut proposer Obsidian ou CD Projekt RED, par exemple.  Manette en main, je découvre un personnage un peu « passe-partout » et un peu gauche. Pas beaucoup de compétences et un talent de bretteur assez limité. Je peux marcher, courir, sprinter, sauter, esquiver et lancer une parade quand on m’attaque.

Je déambule dans une forêt sans trop savoir ce que je fais là (c’est un peu le problème des séquences de démonstrations, isolée de leur contexte). Ma route croise celle de quelques loups très agressif (s’il y avait un bingo du RPG, je pourrais déjà directement cocher cette case). Je rencontrer un type un peu louche qui me parle d’une maison abandonnée un peu plus loin, dans laquelle il y aurait des ressources cachées. Je choisis de faire équipe avec lui. Nous nous débarrassons des rats géants (bingo) et au moment de récupérer le fameux trésor, mon compagnon me trahit et m’enferme dans la maison (bingo).

En garde!

J’ai un peu galéré dans cette démo, non pas que le gameplay était brouillon mais j’ai un peu de mal à me l’approprier. Of Ash of Steel doit sortir dans quelques jours et une démo est diponible sur Steam. J’ai décidé de la lancer pour me faire un avis plus précis. Il se trouve que la séquence de la Gamescom apparaît assez au début du jeu. La partie que nous n’avions pas eu présente l’univers, le lore et l’histoire d’origine de notre héros.

Pas de création de personnage, on incarne Tristan, cartographe, embarqué dans une mission de la marine. Notre gaillard n’est pas vraiment versé aux arts de la guerre (ce qui explique/justifie) ses talents limités. Le contexte est plus intéressant que ce que j’avais aperçu. Il est question d’un royaume constitué de sept îles. Celles-ci vivaient en paix grâce aux voies maritimes. Ça nous change un peu du pays fracturé en région (presque pas bingo).

 

Of Ash and steel gamescom 2025

Prenez la prochaine à droite

Of Ash of Steel est un monde ouvert qui privilégie l’exploration. Pas de système de marque pour indiquer les quêtes. Il faut écouter les indications des PNJ, s’orienter et ne pas se laisser distraire en route. J’ai eu l’occasion d’expérimenter plusieurs options scénaristiques et chemins praticables. Par exemple, je suis mort en affrontant un termite géante (oui, ça arrive) et vu que je réapparaissais toujours juste avant le combat avec cinq point de vie, j’ai changé d’itinéraire pour découvrir un chemin totalement différent. On nous promet également une météo évolutive, différents style de combats et de compétences à débloquer via des apprentissages et un monde construit pour inspirer un sentiment de vivant.

 

Of Ash and steel gamescom 2025 village

 

Sergei Smirnov (bingo?) de l’éditeur tinyBuild nous disait que le studio Fire & Frost sont des passionnés de RPG « old school » travaillant sur le jeu de leur rêve. Ça se ressent dans le côté « on a voulu mettre tout ce qu’on aime dans notre jeu ». Certaines idée paraissent « novatrices », comme le fait de gérer la propreté de ses vêtements. En courant trop vite, je me suis étalé dans la boue et ensuite tout le monde me disait que je sentais pas bon. Pour une première production « indé », Of Ash and Steel a peut-être de quoi séduire les amateurs du genre. Faut-il lui pardonner quelques errance de jeunesse? Réponse le 24 novembre et faites vous votre propre avis avant, via la démo.

Sortie prévue le 24 novembre 2025 sur PC.

Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.

 

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

Share This Post On

Submit a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *