Gamescom 2025: MIO Memories In Orbit

Tout le monde ne parlait que d’un metroidvania lors de la Gamescom cette année. Moi, c’est une toute autre confiture que je venais chercher.

Alors que les files d’attente se prolongeaient démesurément pour essayer quelques maigres minutes de Silksong (vous saviez qu’il est sorti?), je ne me suis pas arrêté car mon objectif était tout autre. Teiki avait pu essayer MIO: Memories In Orbit l’année dernière et sa patte visuelle si particulière nous avait déjà subjugué. Mais cette année, c’est de son gameplay que je voulais pouvoir parler en mettant mes mains moi-même dessus.

Lors d’une démonstration accompagnée par Sarah Ourcade, directrice du studio parisien Douze Dixièmes, j’ai clairement pas été déçu. La démo commençait à un moment assez avancé dans le jeu, m’explique mon hôte. Ce qui renforce l’idée que le début d’un jeu, ou pire son tutoriel, n’est pas une bonne séquence à choisir pour découvrir un jeu. En l’occurrence, je pense que c’est une illustration parfaite du côté doux de la prise en main de MIO: Memories In Orbit.

Attention, pas dans le sens facile. Au contraire, les deux séquences que j’ai pu tester – une zone bonus demandant de virevolter entre des piques sans toucher le sol et un combat de boss – m’ont donné du fil à retordre. La personne qui testait le jeu à côté de moi, à même pester contre le fait que c’était trop difficile avant de quitter la démo avant la fin. C’est pas grave l’ami, la prochaine fois je te montre comment on fait.

 

MIO: Memories In Orbit plateforme gamescom 2025

 

Metroidva bien

On se glisse dans MIO comme dans des pantoufles qu’on utiliserait après pour courir un marathon. J’ai été impressionné par la manière dont la progression semble fluide. Le personnage répond de manière ultra précise. La difficulté est ardue, mais jamais punitive inutilement. Le combat de boss, par exemple, m’a permis de combiner plusieurs techniques, comme le dash qui permet de passer au travers d’ennemis pour se retrouver dans leur dos.

La phase de plateforme m’a demandé aussi plusieurs essais, mais le succès ensuite était terriblement gratifiant. Libre à vous de ne pas me croire sur parole (vous avez raison, le doute forge la critique) et dans ce cas, je vous suggère de vous ruer sur la démo disponible sur Steam ou sur Xbox.

Pour ma part je tire déjà mon chapeau à Douze Dixième pour avoir autant fignolé sa direction artistique et sa réalisation tant visuelle qu’exécutive, mais aussi pour s’accorder le droit de prendre son temps pour sortir un jeu peaufiné autant que possible. Ce soin et ce souci du détail donnent l’impression d’un travail d’orfèvre. Je garde donc un très bon souvenir et ma mémoire est loin d’être satellisée.

Sortie prévue sur PC, Xbox Series, Xbox One, PS5, PS4 et Switch, normalement cette année encore mais j’en doute.

 

Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.

 

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

Share This Post On

Submit a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *