« Carry on, my wayward son. There’ll be peace when you are done. Lay your weary head to rest. Don’t you cry no more”. Si vous avez entonné la chanson à tue-tête à la lecture des premiers mots, vous avez la réf’ et ce qui va suivre va vous plaire.*
Comme par hasard, quand on veut tester un jeu qui parle d’un chasseur de l’occulte la démo plante 6 fois de suite. Il restait 6 bonbons sur la table et il était 6 heures de l’après-midi. 6-6-6 comme par hasard. Non, pas du tout en vrai, mais la démo n’a effectivement jamais voulu se lancer. C’est donc à travers des vidéos de gameplay que j’ai eu l’occasion d’en apprendre plus sur The Occultist.
À défaut de pouvoir y jouer, c’est Elena Arce, travaillant sur l’intelligence artificielle chez DALOAR Studios (ex-Pentakill Studios) qui s’est évertuée à nous en parler. Ce studio espagnol regroupe des amis qui ont un jour plaqué leurs boulots respectifs nuls (comme dans l’analyse financière, par exemple) pour mettre leurs compétences de développement au service d’une noble cause, celle du jeu vidéo [NdTeiki : Je vous entends penser jusqu’à ici, Founet].
Dans The Occultist, on incarne à la première personne ce fameux chasseur de l’occulte inspiré par un personnage populaire espagnol dans l’émission Cuarto Milenio, mais également par les frères Winchester, ou Buffy contre les Vampires. Le père du héros a mystérieusement disparu sur une île qui fleure bon le paranormal alors on y fonce équipé d’un pendule magique pour éclaircir tout ça. Cet artefact servira à voir les autres dimensions, remonter le temps, etc., et sera au centre du gameplay pour résoudre les énigmes qui se dresseront sur notre chemin.
Les environnements sont superbes et particulièrement soignés. Ils évoquent tous les grands classiques de l’angoisse, comme un manoir, un cirque ou un cimetière. Pour ce dernier, l’équipe aurait sillonné l’Espagne pour visiter réellement les cimetières les plus glauques. On retrouvera par exemple des statues existant réellement et qui seraient l’objet d’une légende urbaine locale. L’interface est minimaliste, les informations passant par le pendule, ce qui renforce clairement le sentiment d’immersion. Des affrontements sont également prévus (on a aperçu un monstre difforme dans le cirque) et il est possible de mourir, nous ne sommes donc pas du tout dans un walking sim ! En revanche, ces combats ne se gagnent pas en martelant un bouton de coups et en faisant des roulades.
The Occultist semble très prometteur, avec son ambiance horrifique, mais pas gore. C’est l’un de mes coups de cœur de cette Gamescom et j’en ai d’ailleurs parlé dans notre podcast spécial. Sortie prévue en 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series. Pour un premier jeu, d’une équipe qui est passée de 6 à 32 personnes, c’est encourageant. 6 personnes…. comme par hasard…
*Et sinon, allez rattraper les 15 saisons de Supernatural
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