Gamescom 2014 – Alien Isolation [PC, PS3, PS4, X360, XO]

J’ai bataillé longtemps pour monter à bord du Nostromo. Rien n’y fait, je suis trop petit, il n’y a plus de place, les gros journalistes allemands ont déjà réservé leurs caissons cryogéniques, etc. Avant même le décollage de la Gamescom tout espoir semblait perdu…

Et puis soudainement, au détour d’un stand, coincé entre deux mastodontes, on découvre une petite porte avec le logo Alien Isolation. AUCUNE FILE D’ATTENTE! Génial, je retrouve foi en l’humanité. C’est donc dans la pénombre d’une salle que je m’empare, fébrilement, du pad Xbox One qui va me servir à guider la fille d’Elen Ripley. Honnêtement, je pense que je suis mort 45 fois pendant ma phase de découverte. Aucune idée de combien de temps j’ai joué. Le stand était tellement mal indiqué que personne n’est venu me demander de céder ma place. Je me suis donc complètement pris au jeu. J’ai sursauté plusieurs fois quand l’Alien me renversait subitement, j’ai senti la tension quand je le voyais passé au loin dans un corridor et je pouvais presque sentir son hal(i)aine* fétide dans ma nuque quand j’entendais son pas lourd se précipiter derrière moi. J’ai essayé de me planquer – Mort. J’ai essayé de rester en mouvement – Mort. Je me suis caché dans un placard – Mort (parce que je me suis trompé de bouton pour retenir ma respiration). J’ai couru comme un dératé, il m’a rattrapé – Mort. A un moment donné j’ai compris qu’on pouvait prendre le lance-flamme au début du niveau: Ouais amènes toi, maintenant, prends ce jus de napalm dans ta face! …. ah on peut tirer qu’une seule fois… hum. Le jeu m’a donc fait osciller entre des sentiments de puissance, quand j’étais armé ou quand j’arrivais à tromper la vigilance du traqueur, et d’extrême faiblesse quand l’Alien me faisait comprendre à quel point je suis insignifiant. J’ai donc souris plusieurs fois bêtement en voyant la mâchoire double me foncer entre les deux yeux. « Ah ouais, ouais, pas mal, je l’avais pas vu venir, bien ». J’ai pas réussi à finir la démo, d’aucun diront que je suis nul mais peut importe, j’ai adoré joué au chat et à la souris. On retrouve à fond l’esprit du premier film de la saga et on s’éloigne du principe de toute puissance/j’ai un gros flingue du space marine habituel. C’est clairement l’un de mes coup de cœur de cette Gamescom! Une légère crainte subsiste toutefois quant à la durabilité du principe. Vivement octobre pour vérifier ça.

*Cette blague est en promotion jusqu’à fin septembre. Elle sera ensuite, à nouveau, interdite par la convention de Genève.

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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