Confiné comme jamais! [Still There, PC]

Confiné seul pour une durée indéterminée dans un phare spatial avec pour rare contact des communications radio… Y a pas à dire, Still There, développé par GhostShark, a été testé par mes soins au bon moment (ou pas).

C’est donc dans cette ambiance particulière et plus propice aux jeux qui remontent le moral qu’à un trip mélancolico-schizophrénique que je me suis infligé ça. Et ça s’est avéré pas mal en fait.

Toujours vivant

On se retrouve donc aux manettes d’une station spatiale avec un nombre de checks à effectuer quotidiennement. Ça va de mesures par télescope, à la réparation d’avaries plus ou moins sévères. Il faut également recycler ses déchets personnels (autrement dit : déjections) pour en extraire de quoi cuisiner son repas du jour. Et la journée se termine par un shoot de somnifère.

Pour égayer cette vie passionnante, une IA vous assiste dans vos tâches en se moquant de votre incompétence. Elle sert accessoirement de dispensateur d’aide lorsque les divers problèmes que vous croisez s’avèrent trop retors.

IA... Intelligence Artificielle... parfois je me demande si A c'est pas plutôt pour Abrutie.

IA… Intelligence Artificielle… parfois je me demande si « A » c’est pas plutôt pour « Abrutie ».

Cette petite routine légèrement déprimante, mais également rassurante va être perturbée par un appel au secours. Cet élément déclencheur va permettre au protagoniste de se sentir vivant à nouveau et provoquer quelques péripéties.

Et je vais taire la suite des événements, car c’est ce qui fait le sel de ce jeu.

Still seul

On tient donc un puzzle game gratiné de point & click. Une sorte d’escape room (pour le côté huis clos et les énigmes… et l’histoire aussi finalement). Il n’est pas toujours facile, n’offrant que peu de feedback lorsque l’on fait fausse route, mais reste gentil, car non punitif.

Finalement c'est aussi cosy que chez moi.

En définitive, c’est aussi cosy que chez moi.

Pour vous dire, j’ai eu plus de plaisir à pratiquer Still There que je ne m’en doutais au début. Il est d’autant plus intéressant vu la situation actuelle. Néanmoins, je ne le recommande pas aux dépressifs, car sa mélancolie douce-amère ne leur est peut-être pas indiquée en ce moment. Enfin, faudrait demander conseil à notre expert maison. Founet, un petit mot ? [NdFounet: « kumquat »]

7 semaines de confinement/10

Disponible aussi sur la machine à pommes, Linux et Switch.

Author: Zyvon

Élevé à la dure par des parents aux penchants amish, hermétiques à la technologie, l’accès aux jeux vidéo n’a pas été facile pour Zyvon. C’est en utilisant l’argent de sa bar-mitzvah, reçu lors de sa première communion, qu’il s’acheta lui-même un ticket pour les mondes diaboliques de la perversion sous la forme d’une Megadrive. #TeamSonic. Malheureusement, il vécu la crucifixion du hérisson bleu comme une trahison et renonça à jamais aux consoles, pour rejoindre les rangs bénis et accueillant de la glorieuse “PC Master Race”, en jurant qu’on ne l’y reprendrait plus. Son éducation sévère mais néanmoins rustique, lui a donné le gout des choses bien faites et faites jusqu’au bout. Zyvon est dur mais juste mais dur.

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