Il y a des jours, quand ça veut pas, ça veut pas. C’est probablement ce qu’a dû se dire l’équipe de Gear Club 3 ce matin d’août 2025. Les dieux de la démo ont décidé qu’ils feraient grasse mat’. Pourtant, le jeu semble prometteur.
Un retour de franchise, un lien osé entre les cultures de courses de France et du Japon, des voitures sous licence à foison et une démo capricieuse; voilà le joli mélange qui a empli mon rendez-vous avec l’équipe d’Eden Games et Nacon. Par comparaison avec ce que j’ai vu chez Project Motor Racing, Gear.Club Unlimited 3 est le genre de jeu de course qui me parle. Moins axé simulation, plus accessible tout en conservant un côté réaliste dans ses mécaniques, ses parcours et les modèles de caisses proposés.
On passera donc de la France au Japon et inversement pour trouver des environnements et des styles de routes différents. Les nombreuses marques présentes (pour quarante-deux modèles) ne permettent pas d’apporter de modifications physiques dans le jeu (ou de les abimer, classique), par contre on peut s’en donner à coeur joie pour les repeindre. Gear.Club Unlimited 3 tourne sous Unity et les décors tout comme la modélisation des voitures en mettent plein les yeux. On y pratiquera que des épreuves de courses (pas de drift, par exemple), mais sous différentes formes (course sous forme de tour, ou de segment à traverser, entre autres).
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Benoit Gomes, directeur du jeu, a bien mis l’accent sur le côté fun dans sa présentation. Par exemple, le fait de pouvoir jouer à deux sur le même écran et de cibler la Switch 2 avant les autres consoles, parce que Gear.Club Unlimited 2 a été un succès sur la Switch première du nom. J’étais preneur de ses arguments et je me réjouissais particulièrement d’essayer le mode coop qui demande aux deux pilotes de se suivre à travers le trafic routier, en évitant que l’écart soit trop grand entre eux. L’idée est très cool, parce que slalomer entre les voitures ça reste un kiffe (ne faites pas ça chez vous, merci).
Malheureusement, si le journaliste allemand qui m’accompagnait a pu tracer tel un Dominic Toretto bavarois, mon bolide avançait plutôt comme un de ces 4×4 jouet pour enfants de riches. J’avais beau écraser la gâchette, rien n’y faisait. Les pauvres gars d’Eden Games se sont déconfits, mais ont gardé leur sens de l’humour.
Il ne s’agissait là que d’une version Beta. J’espère que le reste de leur Gamescom s’est mieux passée, parce que j’étais leur premier rendez-vous et ils m’ont assuré avoir fait plein de tests encore le matin même. Je les crois volontiers, quand ça veut pas, ça veut pas.
Sortie prévue sur Switch 2 pour la fin de l’année et plus tard sur PS5, Xbox Series et PC.
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