L’annonce de Dawn of War 4 fut l’une des plus grosses surprises que nous réservait Geoff Keighley lors de son Opening Night Live. Il est plutôt rare qu’un jeu soit immédiatement présenté sous forme jouable après son annonce, mais ce fut le cas ici. Nous avons eu la chance d’y jouer pendant près d’une heure.
Alors que le logo de Dawn of War 4 apparaissait lentement à l’écran, une question m’est instantanément venue à l’esprit : qui pouvait bien être derrière ce nouvel opus ? Sûrement pas Relic ? C’est King Art Games, les développeurs de Iron Harvest, qui ont récupéré la licence. Pas mon premier choix pour une série que j’affectionne, mais il faut dire qu’en matière de développeurs spécialisés dans les RTS, les options ne sont plus si nombreuses. Heureusement, King Art allait rapidement avoir l’occasion de me prouver qu’ils étaient à la hauteur grâce à une démo jouable.
La démo ne s’est pas bien passée. Ça arrive, hein, la build était très préliminaire et j’ai ignoré les objectifs en pensant m’en sortir grâce à ma connaissance des RTS (je ne m’en suis pas sorti). Le vrai problème, c’est que même en mettant de côté ces éléments, Dawn of War 4 ne m’a pas impressionné. Plus encore que la stratégie, c’est la tactique qui fait le sel de Dawn of War, et pour cela, il faut un bon contrôle des unités. C’est précisément là que King Art s’est planté, du moins dans cette démo. Donner des ordres n’était tout simplement pas amusant. À la limite, j’accepterais que des Orks me désobéissent, mais là, je contrôlais des Space Marines – les meilleurs soldats de l’univers – et ils n’étaient pas foutus d’exécuter mes ordres convenablement. Pire encore, même lorsqu’ils obéissaient, les options tactiques étaient limitées. Mis à part quelques sacs de sable, il n’y avait quasiment aucun couvert, et le positionnement n’apportait pas de réel avantage.
Bon, ce que j’ai vu n’était pas très bon, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut perdre espoir. La build était de loin la moins avancée que j’ai pu voir à cette Gamescom; les bâtiments étaient encore de simples rectangles gris, par exemple. Il reste encore beaucoup de temps à King Art pour rectifier le tir.
Sortie prévue
