J’arrive bientôt au bout du récit de mon périple germanique. Et je me rends compte que cette année je ne vous ai même pas tellement parlé de Wienerschnitzel. L’âge probablement. Une fois encore, ce thème culinaire n’a rien à voir avec le jeu qui nous occupe ici. Non, là il serait plutôt question de faire cuire des flageolets dans une boîte de conserve au-dessus d’un feu. Feu qui aurait aussi la fonction de tenir à l’écart les vampires du coin.
Evil West sort le 22 novembre. C’est dans pas si longtemps, en fait. Ce qui explique probablement pourquoi le jeu était présenté en session libre. Une démo de 30 minutes, classique, que l’on a pu parcourir à notre guise. Si j’étais minimaliste, je dirais qu’Evil West c’est Gears of War rencontre John Wayne, enrobé de steampunk. Et si le style d’animation vous rappelle Shadow Warrior, c’est normal, c’est Flying Wild Hog, le même studio qui est à la production.
Je l’ai défoncé la démo. Mais alors propre en ordre. Je l’ai fini tandis que les autres membres de la presse présents dans la salle n’en voyaient pas le bout. Le responsable d’Astragon (distribution pour la Suisse) avait l’air drôlement surpris que j’aie réussi à atteindre la fin. Détrompez-vous, ce n’est pas pour me jeter des fleurs, mais plutôt pour relever que ça m’inquiète un petit peu. J’ai essayé de demander si le niveau de difficulté avait été revu à la baisse à l’occasion de la Gamescom, mais il semblerait que non. On ne peut toutefois pas écarter le fait que mon accent n’ait pas été bien compris…
Evil West est un TPS. À ne pas confondre avec Weird West, Hard West ou encore Evil Dead. J’ai beaucoup aimé son ambiance. Déjà les jeux de cowboy c’est assez cool et le mélange des genres prend très bien. Comme si Sergio Leone avait réalisé un film avec Van Helsing. J’ai pu vider des chargeurs entiers sur des créatures des enfers ou des humains possédés qui ont ensuite explosé dans une gerbe colorée de rouge (c’est beau la next gen). Tiens, intéressant: si vous êtes chasseur de démons, MAIS arachnophobe, le jeu propose une option pour désactiver les araignées.
J’ai bien aimé également son côté arcade. Pas de gestion des munitions, par exemple. Et la rapidité de l’enchainement des tirs peut accorder des bonus. On retrouve un peu le schéma corridor-arène-corridor, mais les décors sont très soignés et j’ai eu l’impression que plusieurs chemins étaient envisageables. J’ai commencé dans un petit bled du Far West pour terminer dans une pyramide souterraine, qui n’était pas sans me rappeler celle d’House of Ashes. Il m’a été précisé que Dark Souls figurerait également parmi les inspirations. Un cocktail détonnant qui ne m’a pas laissé de marbre!
Puis je suis arrivé à un boss, que j’ai (trop?) aisément vaincu grâce à la technique ancestrale héritée des Souls like: la roulade. J’esquive, je tire, j’esquive, je tire, je descends quelques goules pour récupérer de la santé quand je foire ma roulade et fin de la démo. Donc ça m’inquiète un peu, parce que généralement, je me débrouille, mais je suis pas une référence de réussite en TPS. J’ai donc juste un peu la crainte que le jeu ne soit trop facile. Toujours est-il que pour son ambiance Evil West a éveillé ma curiosité. Surtout qu’il proposera un mode coop, ce qui m’emballe d’autant plus. Oui, un peu comme Gears of War, tiens. À vérifier tantôt, sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S.
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