Vous savez, la vie c’est drôle. Certains disent qu’elle est comme une boîte de chocolats. Ces gens oublient souvent que la vie, lorsqu’on entre dans une petite salle d’un développeur inconnu à la Gamescom, n’est ni sucrée ni chatoyante.
Avec Niels (aka SemperLudo), on s’est enfilé une petite présentation très courte de Rend chez Frostkeep Studio. Inconnu au bataillon, on y est allé en mode surprise et de la surprise, on l’a trouvée d’entrée dans la barbe d’un développeur, collé à quelques centimètres de nous. Par ailleurs, même si j’aime la proximité et la chaleur humaine, me faire gentiment, mais salement souffler dans le cou par un journaliste allemand qui ne voyait pas bien l’écran, certes caché par deux autres journalistes postés pile devant, n’est pas forcément la chose que j’apprécie le plus dans le genre humain.
Au-delà de cela, vous savez qu’il est parfois difficile de parler de jeux vidéo, surtout quand on ne comprend pas bien de quoi il en retourne. Il est aisé de faire des digressions en racontant le contexte, comment on était assis dans la salle, ou encore si un Allemand vous souffle dans le cou ou pas. Ah… attendez… heu… Oui bon. J’avoue, on a vu Rend et on n’a rien capté. Mais rien de rien du tout du tout. On sait que c’est un open world survival avec trois factions, que graphiquement il s’agit d’un jeu entre Elder Scrolls Online et Archlords, qu’il va peut-être falloir tuer des autres joueurs parce qu’il s’agit d’un jeu PvP mêlant 60 joueurs et des animaux, et que… heu… il faut collecter des esprits ? Ou un truc du genre ? Ah, il y aura du crafting, des artefacts uniques, c’est-à-dire qu’un joueur aura droit à un équipement légendaire par faction (genre Mjolnir, le marteau de Thor. NDNiels: on vous a dit que c’était dans un contexte Viking?) et qu’en cas de mort, il pourra être pillé (dans le respect quand même) par le reste de la population. Ce qui nous fait demander légitimement ce qu’il se passe lorsqu’un de ces joueurs ne se reconnecte plus. Apparemment également, mais on n’est pas sûr, les animaux rencontrés peuvent faire office de montures à tout moment. On vous dit « apparemment » pour une simple et bonne raison: le type chargé du marketing qui nous parlait du jeu était accompagné d’un développeur, assis par terre (pas assez de chaise), qui trichait (pas besoin de chaise quand tu es un dieu) et nous montrait uniquement un panorama du monde et des saisons. Résultat, la seule information sûre qu’on peut vous communiquer concerne le rythme des saisons qui varie tous les trois jours.
En regardant le trailer, je m’aperçois qu’il y a beaucoup trop de lasers et de flingues dans ce jeu, alors que ce qu’on a vu durant 30 minutes n’aura été qu’une suite de jolis décors. Quand je vous racontais que certains disaient que la vie était comme une boite de chocolats…
Voilà, on s’est dit qu’avec ça, vous aurez toutes les cartes en main pour vous y mettre. Ah oui, c’est aussi en early access depuis trois semaines. De quoi peut-être se laisser tenter si vous aimez l’inconnu et vous faire prendre par surprise.