Jouer à Space Marine 2 a été un véritable défi tant il était compliqué de tenir la manette tout en ramassant à intervalle régulier ma mâchoire qui tombait avec lourdeur sur le bureau de la station de test. J’ai toujours adoré côtoyer l’univers impitoyable de Warhammer 40’000, mais alors là, quel plaisir d’y faire une plongée si immersive. Que l’empereur soit loué mes amis, quelle claque !
Space Marine 2
REWIND (retour à l’article précédent).
Ce qui me choque au premier coup d’oeil lorsque démarre la démonstration c’est à quel point cela ressemble exactement à la façon dont j’avais visualisé le monde de Warhammer 40’000, à ce que j’aurais rêvé de pouvoir arpenter à l’époque où je peignais frénétiquement des petites figurines hors de prix. Lorsque l’on prend le contrôle de Titus, Space Marine de son état, on y est, tout simplement.
L’immersion est impressionnante et notamment portée par des graphismes stupéfiants d’adéquation. Ce n’est pas simplement très beau, le rendu semble donner vie à des figurines peintes. Le dev de Saber Interactive qui me présente le jeu me confirme d’ailleurs qu’ils utilisent exactement les fameuses couleurs des peintures Games Workshop dans leur jeu. Celui-ci nous met également une immense claque en affichant un nombre improbable d’unités sur l’écran, que ce soit dans la partie jouable du décor ou simplement en fond pour illustrer l’immensité de la bataille. Et ça marche à merveille : il n’y a que la guerre.
Le gameplay lui-même est agréable, bien musclé et jouant sur la lourdeur des armures des space marines et de leurs armes démesurées, faisant penser à un Gears of War plus nerveux avec des éléments à la Doom (recharge de vie avec des finish par exemple).
L’histoire de la campagne a l’air prenante et il y a une possibilité de faire des missions coop (jusqu’à 3) dont l’histoire se déroule à côté de la trame principale. Comme pour la partie PVP de très nombreux éléments cosmétiques sont à débloquer en jouant (j’ai la confirmation qu’il n’y a pas de microtransaction par le dév). Je pourrais m’étendre sur le jeu, mais il paraît que j’écris moins bien sur les jeux que j’aime, et j’ai surtout envie d’y jouer, d’ailleurs si tout va bien j’espère écrire un test pour Semper Ludo dès que possible. Nous en toucherons également deux mots dans notre discussion en live de la Gamescom dans le podcast numéro 30 bientôt disponible.
C’est sur cette entrevue avec la sympathique équipe francophone de Saber Interactive que se termine donc ma première journée à la Gamescom et je comprends vite que la tradition nécessite d’ingérer un Mega-Schnitzel afin de récupérer les calories dépensées dans la journée (environ 15km de marche par jour quand même).
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