Gamescom 2017: Ace Combat 7 – Skies Unknown

La Gamescom, ça n’est pas seulement l’occasion de prendre des bains de foule ou de croiser des types d’1m95 pour 130 kilos qui portent une tunique d’Altaïr par-dessus un vieux pantalon de training noir trop court. Non. C’est également l’occasion de se rendre à un rendez-vous pour découvrir un jeu japonais, présenté par un américain, le tout, donc, en Allemagne. Ah, la mondialisation, c’est pas formidable?

Le jeu en question est Ace Combat 7, ou Ace Combat 7 : Skies Unknown, comme Namco-Bandai l’a appelé. Il faut croire qu’au bout d’un moment, mettre uniquement des chiffres après des noms de jeu n’est plus très « marketable » auprès du grand public. Dan (ou Jerry), le « brand manager » pour la marque Ace Combat aux États Unis, est là pour nous présenter le jeu et partager son enthousiasme à l’américaine. Vous savez, ces gens dont on ne sait jamais vraiment s’ils exagèrent intentionnellement ou alors s’ils sont vraiment extatiques à l’idée de faire leur job. Mais il faut bien dire qu’il avait l’air sincèrement heureux. Peut-être car il est un ancien pilote de l’armée de l’air américaine et que parler d’avion virtuels qui se mettent sur la gueule, ça le rend heureux, surtout s’il est payé pour ça. Mais on dira que, même si on aurait préféré qu’un développeur japonais vienne nous en parler, le monsieur semble savoir plus ou moins de quoi il parle.

Ace Combat reste Ace combat, à ce qu’on peut en voir dans les différents trailers de présentation que Dan (ou Brad) nous montre sans jamais interrompre plus de quelques secondes le flux continu de paroles que produisent ses cordes vocales. On pilote un gros avion de chasse et on tire des missiles sur des trucs qu’on peut vaguement identifier comme hostiles, vu qu’ils sont quand même vachement loin de nous. Mais ce qui change ce coup-ci, c’est que les développeurs ont fait un gros travail sur la météo dynamique.

Ace Combat 7 Namco Bandai Gamescom 2017 éclairs

« Si vous observez le ciel, il y a de magnifiques cumulonimbus un peu partout. Et aussi des turbulences, de la condensation, du brouillard et même du givre! Le cauchemar de tous les pilotes! » nous raconte Dan (ou Dean) avec un enthousiasme communicatif. Il faut dire qu’il est 9h30 et que l’énergie qu’il dégage n’est pas désagréable après avoir passé une soirée à écrire des articles jusqu’à 1h30 du matin. J’avoue au passage que je ne comprends pas trop ce qui se passe à l’écran, ni même ce que je pourrais être censé faire si j’avais la manette entre les mains. Mais il faut dire que les effets météo sont bien là et se répercutent en temps réel sur l’Eurofighter qui slalome entre les nuages (il parait que c’est une exclusivité pour la Gamescom, et qu’ils n’avaient encore jamais montré ce jet modélisé auparavant. Privilège, quand tu nous tiens). « Le givre, c’est l’horreur absolue pour un pilote! » nous dit Dan (ou David, on s’en fout). « Cela modifie la forme de l’avion et surtout la forme de ses ailes. Et les ailes, c’est le cœur d’un avion! Modifier sa forme va forcément rendre son pilotage beaucoup plus compliqué. C’est quelque chose que le jeu prend en compte! » nous dit-il. On le croit sur parole. Le jeu semble donc lorgner du côté du réalisme des sensations de pilotage et de la manière dont la météo affecte ce dernier. Ce qui n’empêche pas l’avion d’avoir 150 missiles à disposition, on reste dans un jeu vidéo.

Ace Combat 7 Namco Bandai Gamescom 2017 brouillard

« Les fans d’Ace Combat veulent de l’adrénaline ! Je suis donc persuadé qu’ils fonceront dans les nuages à givre et dans le brouillard proche du sol histoire que le tout leur procure des sensations fortes. Moi quand j’étais pilote, je n’aurais pas fait ça, car j’aurais eu des problèmes pour avoir mis en danger une propriété du gouvernement américain. » nous dit-il. C’est vrai, le jeu vidéo nous permet de faire toutes les conneries qu’on n’aurait pas le droit ou l’intérêt de faire dans la vie normale. C’est quand même bien le jeu vidéo. La présentation touche à sa fin, le jeu sortira en 2018 sur toutes les plateformes (sauf la Switch, bien entendu).

Ace Combat 7 Namco Bandai Gamescom 2017 pluie

Il ne reste que 10 minutes pour mettre les mains sur la manette, ça sera sans le casque VR, vu qu’ils sont tous pris (il s’agit d’ailleurs d’une exclusivité PSVR, vous n’avez qu’à acheter tous les casque disponibles sur le marché, bande de radins…). Et après les 5 minutes de mise en contexte de la mission proposée dans cette démo, le temps de chargement, le choix de mon avion, le choix de mes missiles, le nouveau temps de chargement, il me reste 3 minutes pour jouer et me demander au passage « tiens, comment on joue au fait ? ». Suite à 3 minutes de vas et viens aériens, à passer à travers des cumulonimbus (fort jolis d’ailleurs) et à essayer de comprendre comment tirer sur ces petits points que j’aperçois à l’horizon et que je suppose hostiles, il est déjà l’heure de passer au prochain rendez-vous. Voilà.

Dan

So long, Lieutenant Dan

Author: Monsieur Plouf

Chroniques de Monsieur Plouf Série de critiques vidéoludiques http://www.youtube.com/user/ChroniquesMrPlouf

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